4es rencontres organisées par l'association Films Femmes Méditerranée

Du mardi 29 septembre au 6 octobre, à Marseille aux Cinémas Prado et Variétés :

Comme dans l’édition précédente, ces rencontres mettront en lumière, à travers des films, inédits ou en avant-première, un cinéma de femmes, réalisatrices mais aussi scénaristes, actrices, ou productrices, venues de tous les pays de la Méditerranée, notamment d’Algérie, du Liban et de Palestine.

VENDREDI 2 OCTOBRE, Cinéma Les Variétés, Marseille


20h00 Séance Liban

CHAQUE JOUR EST UNE FETE
France/Allemagne/Liban
De Dima El-Horr
Avec Manal Khader, Hiam Abbas, Raïa Haïdar
VO-st. 1h25
Résumé
A Beyrouth, trois femmes qui ne se connaissent pas montent dans le même bus pour la même destination : la prison de Mermel.
Tamara va rendre visite à son époux, emprisonné le jour de ses noces. Lina espère que son détenu de mari signera enfin les papiers du divorce. Quant à Hala, elle doit ramener, dans la plus grande discrétion, l’arme de service que son conjoint, gardien à la prison, a malencontreusement oubliée. Trajet banal jusqu’à ce que survienne un drôle d’incident. Les trois femmes se retrouvent alors livrées à elles-mêmes sur des routes désertes qui ne mènent nulle part… Admirablement servi par un formidable trio de comédiennes (dont la grande Hiam Abbas) ce récit délaisse vite la chronique réaliste pour aller à la lisière du fantastique, vers l’allégorie.
La réalisatrice
Née en 1972, la libanaise Dima El-Horr fait des études de cinéma à Beyrouth et Chicago. Elle aborde la réalisation via le court-métrage, notamment Prêt-à-porter, qui établit sa réputation. Dès cette époque, elle entame une fructueuse collaboration avec le scénariste et acteur Rabih Mroueh (Il était l’an dernier le protagoniste de Je veux voir, aux côtés de Catherine Deneuve, que les Rencontres FFM ont présenté en avant-première).
Il lui a fallu plus de trois ans et une énergie folle pour faire exister ce film au ton très personnel, qui parle magnifiquement d’une terre dévastée par la violence et livrée à ses démons. Le Liban ? Sans doute. Mais aussi tout pays en guerre …
Séance précédée par le vernissage de l’exposition - Apéritif offert

21H30, Soirée Palestine

SLINGSHOT HIP-HOP
+ un « after » avec DJ Rebel aux platinesv
USA/Palestine
De Jackie Reem Salloum
VO-st. 1h40
Sélectionné au Festival de Sundance
Prix du public aux Festivals de Beyrouth et Créteil

Le film A priori, Palestine et hip hop, ça ne va pas ensemble. La documentariste Jackie Reem Salloum démontre ici le contraire ! Qu’ils habitent Gaza, la Cisjordanie ou Israël, de jeunes Palestiniens - et de jeunes Palestiniennes – « rappent » en Arabe pour dénoncer, protester, revendiquer. Et, peut-être, et avant tout, pour ne pas étouffer. Pendant cinq ans, la réalisatrice a filmé cette nouvelle génération qui crie ainsi sa révolte et ses frustrations. Elle s’est plus particulièrement focalisée sur deux groupes : DAM, basé près de Tel Aviv, et PR, de Gaza. Slingshot hip-hop, le hip-hop du lance-pierre, est plus qu’un document sur un genre musical. Il s’adresse autant aux amateurs de « flow » qu’à ceux que la question palestinienne interpelle.
La réalisatrice : Jackie Reem Salloum

D’origine palestinienne et syrienne, à la fois plasticienne et cinéaste, Jackie Reem Salloum vit actuellement à New York. Plusieurs de ses travaux ont été présentés au Bronx Muséum, au Musée d’Art Contemporain de Taipei, à la Biennale de La Havane. Avant Slingshop Hip hop, elle avait réalisé Planet of the Arabs, ironique inventaire de la représentation des Arabes par Hollywood.

Un after avec DJ Rebel

On ne présente plus DJ Rebel, un des pères fondateurs du hip hop marseillais !
Dès les premières heures, il contribue à l’émergence de ce mouvement dans la cité phocéenne avec sa formation Soul Swing et ses participations aux albums d’IAM, Faf Larage ou Chroniques de Mars. Plus récemment, ses collaborations avec le groupe Troublemakers ou avec le flûtiste Magic Malik montrent que cette figure du scratch français aime aussi s’engager sur des projets musicaux novateurs.
Puissants et épurés, imbibés de touches funky, les sets de DJ Rebel sont inspirés de la culture noire et possèdent une redoutable efficacité.
Les nombreux ateliers qu’il anime, ses vingt ans d’expériences musicales, son savoir-faire et son immense connaissance du mouvement hip-hop, lui valent désormais le surnom de « Professeur » !
Voir l'ensemble de la programmation sur le site :www.films-femmes-med.org
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