Les liens sont anciens entre la métropole phocéenne et le pays du cèdre : Marseille fut pour nombre de Libanais l’étape ultime ou la halte passagère d’une migration séculaire ; le Liban est pour les Marseillais l’image de l’Orient et la rencontre avec l’autre monde. Les hommes, les marchandises, les informations circulent entre l’est et l’ouest de la Méditerranée, bravant les crises et les conflits, retissant sans cesse les fils que l’histoire déchire.
Nous voulons que Marseille et le Liban se parlent plus, se parlent mieux, que Marseille et le Liban échangent et croisent leur histoire, que Marseille et le Liban apportent à la Méditerranée un souffle de paix, de solidarité et d’espérance.
Renforcer les liens entre une cité comme Marseille et un pays comme le Liban, c’est affirmer que le passage est plus vivace que le choc, que l’échange est plus important que l’affrontement, que le regard de l’autre et vers l’autre est plus fertile que le déni et l’ignorance.
Plus que jamais, depuis ce 12 juillet 2006, cette volonté de rapprochement est un impératif.